• Pouillier, Louis. – [Château de Châteaudun]. Ca1880

    Format cabinet, papier albuminé.

    POUILLIER, Louis (1856-1917)

    Louis Marie André Pouiller naît à Châteaudun le 26 avril 1856. Libraire comme son père *Pierre Isidore, son activité professionnelle est datée de 1881 à 1907 au 5, rue d'Angoulême, puis aux 3 et 5, rue Gambetta[7]. L’annuaire de la librairie de 1901 semble suggérer qu’il a repris l’entreprise d’un certain Lecenne : Pouillier Louis 1881 (Lecenne) Livres et littératures de piété et classiques 5, rue d’Angoulême.

    On ignore s’il pratique la photographie ou s’il se contente d’en vendre. Une photographie du château de Châteaudun porte imprimée au dos de son carton support la mention Librairie & Papeterie / de / Louis Pouillier / 5, rue d'Angoulême, 5 / Châteaudun.

    En 1894, il insère cette publicité : En vente à la librairie Louis POUILLIER / GRANDES MANŒUVRES 1894 / Vues instantanées des manœuvres et de la revue présidentielle / Edition Phototypique de la maison LAUSSEDAT / Collection de 24 vues 13 X 18 montées sur bristol : la pièce 0 fr 60 ; les 7, 8 fr 60 ; les 24, 10 fr / La même collection, par planches de 8 à la feuille, non collées ; la planche 3 fr ; les 2 planches 5 fr. / ALBUM DEPLIANT extrait de cette collection contenant / 18 vues, format 9 X 13 / 1 FR 50.

    Enfin les annuaires nous apprennent qu’il est vendeur de fournitures pour la photographie de 1904 à 1907.

    C’est peut-être lui qui édite des cartes postales sous la signature L.P.

    Son gendre Marcel *Guillaumin lui succède.

    Louis Pouillier meurt le 28 octobre 1917, en son domicile au 10, rue Florent-d’Illiers.


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  • Carte postale du magasin de Louis Pouillier.


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  • Brossier, Louis Henri. – Ruines de Châteaudun 18 octobre 1870 : au bénéfice des incendies. 22 x 17,1 cm. Papier albuminé.

    BROSSIER, Louis Henri (1818-1886), dit BROSSIER-CHARLOT

    Louis Henri Brossier naît à Château-du-Loir (Sarthe) le 21 août 1818, Renée Charlot à Rouvray (Côte d’Or) le 10 janvier 1814. A leur mariage en 1842 à Châteaudun, Louis exerce la profession d’horloger. En 1843, à la naissance de leur fils, ils sont domiciliés place Royale[1], où il est toujours horloger. 1846 semble être la date de ses débuts dans la photographie comme le mentionne une publicité « Maison fondée en 1846 ». Toutefois, à cette date, il devrait subsister des daguerréotypes provenant de l’atelier, or à ce jour nul n’a été retrouvé. De 1847 à 1861, ils demeurent au 26, rue d’Orléans[2], et sa profession est Marchand de nouveautés[3]. En 1866, il est recensé au 18, rue Impériale[4] avec celle de photographe.

    La production photographique de l’atelier est diversifiée: on connaît de Brossier des vues stéréoscopiques de la région, des émaux photographiques, des portraits au format carte de visite sur papier albuminé. Tous ses travaux connus sont issus de la technique du négatif au collodion humide sur plaque de verre.

    Son travail est reconnu et récompensé d’une médaille d’argent lors de l’Exposition Universelle de Paris en 1867, puis à l’exposition de Chartres en 1869, pour laquelle nous avons les détails suivants :

    1er Groupe : Industrie appliquée aux arts libéraux, 3ème classe épreuves et appareils photographiques.

    Médaille d'argent : pour Mr Brossier-Charlot, photographe à Châteaudun pour ses émaux photographiques, et pour le bon marché auquel il est parvenu à les livrer.

    Le 28 octobre 1870, Louis Henri Brossier est nommé chevalier de la Légion d’Honneur par décret du gouvernement de la Défense Nationale et sur rapport du ministère de la guerre comme ayant vaillamment combattu le jour de la bataille de Châteaudun contre les Allemands. En effet notre photographe s’est engagé comme garde nationale dans la 1ère compagnie du bataillon de Châteaudun[5]. Cette distinction lui donne droit à une rente viagère annuelle de 250 francs.

    En 1871, paraissent régulièrement dans la presse locale des annonces de vente de photographies au profit des incendiés de Châteaudun :

    PHOTOGRAPHIES DES RUINES DE CHATEAUDUN / Se vendant au profit des incendiés. / 18 vues diverses. / Prix de chaque épreuve : Grand format, 3 fr. – Carte-album, 1 fr. – Stéréoscope, 75 c. – Petite carte, 50 c. / Dépôt chez M. BOURGINE, opticien, rue du Bois-Merrain, 28, à Chartres.

    Or, ces photographies, en deux formats dont un en carte de visite, des Ruines de Châteaudun / 18 octobre 1870 / au bénéfice des incendiés sont, pour certaines, signées Brossier-Charlot / Phot. à Châteaudun[6].

    En 1872, Brossier se fait éditer à Paris par E. Sénéchal, 8, rue de Meslay, pour des vues au format carte de visite et des vues stéréoscopiques.

    Le 24 novembre 1874, l’acte de vente de l’atelier et de location de l’appartement du 18, rue Nationale par Louis Henri Brossier à Pierre *Gilbert, devant maître Renou, marque la fin de ses activités de photographe à Châteaudun, stipulant que la jouissance de la vente est rétroactive au 1er novembre, que le prix en est de 5000 francs et la location de 800 francs par semestre. Ce document fournit en outre l’inventaire complet de l’atelier et de son matériel à cette date :

    1e la clientèle ou l’achalandage y attaché

    2e l’agencement et les objets mobiliers servant à son exploitation et qui consistent en :

    1e un objectif

    2e pied de terrasse et chambre pour cet objectif

    3e un autre objectif

    4e un autre pour vues

    5e chambre noire et pied de campagne pour ces objectifs

    6e un objectif premier choix pour visites et cartes album

    7e un pied de terrasse pour cet objectif

    8e chambre noire pour le même objectif

    9e deux objectifs quart

    10e deux autres pour vues quart

    11e deux autres pour vues seizième

    12e une chambre noire jumelle

    13e deux chambres noires avec douze châssis

    14e six fonds avec châssis dont trois avec paysages

    15e un fond de salon et deux unis

    16e deux volets avec châssis

    17e une chaise fumeuse avec chaise sculptée

    18e balustrade et colonne

    19e deux calorifères

    20e deux chaises de jardin

    21e une table de jardin

    22e un tapis

    23e un tapis verdure

    24e un fourneau à fondre les émaux [biffé]

    25e une presse à satiner

    26e une table pour le fourneau [biffé]

    27e placards, rayonnages et agencements des ateliers

    28e une presse à bomber avec deux moules ovales

    29e quarante châssis de reproduction

    30e marchandises diverses

    31e un divan faisant lit

    32e deux paires de balances

    33e cuvettes diverses et entonnoirs

    34e bouteilles gutta-percha

    35e trois pieds en fonte

    36e agencements d’exposition

    37e une glace

    38e un bureau de fantaisie pour la pose

    39e une boîte à glace réflecteur pour toucher les clichés

    40e 2 clichés, glaces de toutes grandeurs

    Ainsi que le tout se poursuit et comporte actuellement sans exception ni réserve.

    Enfin, le 7 décembre 1880, l’acte notarié de vente de l’établissement photographique de M. Gilbert à M. *Houdet stipule que Louis Henri Brossier est propriétaire photographe, Chevalier de la Légion d’honneur, toujours propriétaire de l’appartement du 18, rue Nationale, qu’il loue à Pierre Gilbert.

    Louis Henri Brossier s’établit alors comme photographe à Angers, au 108, rue de Paris, et le 21 juillet 1881 dépose un brevet d’invention pour un obturateur. C’est dans cette ville, au 25, rue du Four à Chaux, qu’il s’éteint le 29 novembre 1886.


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  • Brossier, Louis Henri. – Châteaudun. Ca1865

    Carte de visite, papier albuminé.


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  • Anonyme. – Vues de Châteaudun. Ca1865

    Photographie stéréoscopique, papier albuminé.


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