• Au dos de la photo : La tour et le fanal de Lenghenaer et les bureaux du port qui la précède. La tour de forme octogonale, et haute de 30 mètres, était au XIVe s., la tour cornière d’un château qu’habitait la dame de Cassel ; à son sommet flottaient en ce temps les 3 drapeaux du roi de France, du Comte de Flandre et du seigneur foncier, et aux heures de danger, on hissait un quatrième qui était de couleur noire. S’il faut en croire la légende, on abusait quelque peu de ce signal d’alarme ; aussi finit on par ne plus y croire et la tour fût elle appelée Lenghenaer, mot flamand qui signifie menteur.

    La tour supporte maintenant un feu fixe, et la nuit les cadrans qu’on voit sur les flancs, sont éclairés.

    Photographie sur papier albuminé au format cabinet.


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  • Photographie sur papier albuminé au format cabinet.


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  • Deux photographies sur papier argentique, prisent durant la période où Albert Dietrich exerçait son métier de Photographe à Flers (Orne).

    DIETRICH, Albert (1845 ?- ?)

    Albert Michel Eugène Dietrich commence ses activités de photographe à Dreux en 1881, année où, succédant à Berthaud, il est installé au 26 ter, boulevard de la Gare[1], jusqu’en 1897. Il possède durant cette période deux succursales, à Houdan et à Nonancourt, villes situées sur la ligne Paris-Granville.

    Ses cartons supports, imprimés par D. Hutinet de Paris, portent la mention : Photographie Berthaud / de Paris / Dietrich / Successeur / Boulevard de la Gare / à Dreux / Les clichés sont conservés, ou Photographie Berthaud / de Paris / DIETRICH / Successeur / Boulevard de la Gare / DREUX / Succursale à HOUDAN / Les clichés sont conservés. Les dos des photos évolueront par la suite avec cette mention : Photographie / Dietrich / Boulevard de la Gare / Dreux / Succursale à Nonancourt / Nota : Les clichés étant conservés on peut / demander des cartes sans poser de nouveau / et obtenir avec ces mêmes clichés de grands portraits / inaltérables par procédés nouveaux.

    Les papiers photographiques proposés à sa clientèle sont de deux types, le papier baryté et le papier émail, en deux formats, la carte de visite et le format cabinet.

    Georges *Touvay lui succède en 1898, date à laquelle Albert Dietrich part exercer à Flers-de-l’Orne, avenue de la Gare[2], jusqu’en 1899, où Lesourd lui succèdera. En 1900, on le retrouve à Montargis, avenue de la Gare.

     Sources : Voignier. - "Annuaire général et international de la photographie", 1896 à 1899. - "Annuaire statistique, administratif, commercial et historique du département d'Eure et Loir…", 1882 à 1897. - "Grand annuaire administratif commercial & agricole d’Eure-et-Loir", 1914. - Dos phot. - Odile Leconte. - "Images révélées : 150 ans de photographies au Archives de l'Orne", 2007. - "Société des amis du musée, des archives et de la Bibliothèque municipale de Dreux", cahier XXIV 2008. - Registres de recensement Dreux 1896, 1886, 1891. - Actes de naissance de ses enfants à Dreux 1882 et 1883.  - Annuaire administratif, statistique et commercial du département de l'Orne.  Alençon : Veuve F. Guy imprimeur, 1898-1899.



    [1] Devenu en 1895 boulevard Louis Terrier.

    [2] Toujours sur la ligne Paris-Granville, et son atelier toujours situé près de la gare.


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  • Photographie sur papier argentique, prise durant la période où Albert Dietrich exerçait son métier de Photographe à Flers (Orne).


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