• Granville - La trouée aux Anglais - l'Hôtel des Bains - La passerelle. - Papier albuminé, négatif au collodion humide. - 9,6 x 14,9 cm. Vers 1875.

    La datation est due à plusieurs indices : L'Hôtel des Bains est construit, auparavant à sa place il y avait une petite maison basse. La présence du kiosque à pâtisserie, devant le casino, ainsi que des deux salles de  jeux à l'arrière du casino, leurs constructions datent de 1872.

    Je pense que ces deux photographies ont été prises par un photographe professionnel. Bien que non signées, leur cadrage, la tenue irréprochable des tirages dans le temps, ainsi que leur format font penser à un ouvrage de professionnel et non d'un amateur.

    Les épreuves des frères Neurdein sont légèrement plus tardives, bien connues et toujours signées. Donc pas de confusion possible.

    Quel était à Granville le photographe le plus proche de ces lieux si ce n'est Lefrançois ?

    La proximité de son atelier rue des Moulins : la rue du général Patton n'existait pas et la rue des Juifs finissait à la tranchée aux Anglais là où commençait la rue des Moulins.

    Mais ceci reste une supposition, non une vérité.


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  • Granville - La trouée aux Anglais - La Haute-Ville - La plage. - Photographie sur papier albuminé, négatif au collodion. - 9,5 x 15,4 cm. Vers 1875.

    Voici le phographe que je propose.

    Pierre François LEFRANCOIS (1814-1893)

    Cet artiste photographe est originaire d’Hérenguerville, près de Montmartin, où il est né le 19 novembre 1814, fils de Louis Lefrançois et de Charlotte Cousin. Il épouse Clémentine Epault.

    La carrière d’artiste peintre de Pierre est prouvée dès 1851, son atelier est localisé rue Saint-Michel. Quand se lance-t-il dans le métier de photographe ?

    Situé rue des Moulins, l’atelier du peintre photographe Pierre Lefrançois fonctionne à Granville de 1865 environ à 1893.

    Dès le 30 janvier 1866 il s’associe à De Grisy avec qui il travaille rue des Moulins.

    Il utilise le collodion humide et le papier albuminé. Ses portraits au format « carte de visite » sont très soignés : les clients jouissent d’un confortable fauteuil visible sur la plupart d’entre eux, et permettant aux femmes avec leurs enfants en bas âge de garder la pose sans trop se fatiguer ; on distingue également, dans ses accessoires, une draperie savamment plissée pour souligner ses compositions, un prie-Dieu et un tapis. Ses cartons supports sont identifiables par une palette de peintre dont les pinceaux et la canne subiront, dans les deux versions existantes, une légère rotation. Quelle version fut la première, mystère ?

    Il meurt à Granville rue du Calvaire le 30 juillet 1893.


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  • [Le calvaire du Champ des Martyrs]. - Carte de visite sur papier albuminé ca1860.

    Le débarquement des émigrés à Quiberon débuta le 23 juin et fut définitivement repoussé le 21 juillet 1795. Organisé afin de prêter main-forte à la Chouannerie et à l'armée catholique et royale en Vendée, il espérait soulever tout l'Ouest de la France afin de mettre fin à la Révolution française et de permettre le retour de la monarchie. Cette opération militaire de contre-révolution eut un grand retentissement, et porta un coup funeste au parti royaliste.

    6 332 chouans et émigrés avaient été faits prisonniers ainsi que des membres de leurs familles. 750 de ses compagnons furent jugés par des commissions militaires et fusillés à Auray, les chefs dont Sombreuil et Mgr de Hercé à Vannes dans le jardin de la Garenne. 430 étaient nobles : beaucoup d'entre eux avaient servi dans la marine de Louis XVI.

    À l'endroit des exécutions, un pré le long du marais de Kerzo en Brech sur la rive ouest du Loch en amont d'Auray, appelé depuis le Champ des martyrs, leurs dépouilles demeurèrent enfouies sur place jusqu'en 1814.

    Sources : http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9dition_de_Quiberon

    Jules Duclos

    Le Hâvre1820-Quimper 11/09/1899 Actif dans les années 1860 à 1878

    Lorient, Place Napoléon. - Quimper 38, rue du Quai

    Signature à l'encre ou tampon sec sur le carton support. - Dos phot. : "Photographie / J. Duclos / Lorient". "Photographie / J. DUCLOS / Place Napoléon / LORIENT".

     Sources : "Photographier l'architecture 1851/1920", 1994. - "Les travaux publics de la France", 1883. - "Catalogue des photographies de la médiathèque de l'E.N.P.C.", 2000. - Voignier. - Laurence Prod'homme, - Dos phot.


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  • [Le calvaire du Champ des Martyrs]. - Carte de visite sur papier albuminé, ca1860.

    Benjamin Pépin

    Cleden 1813 ou 1814?- ? Actif ca1850 à 1872

    Rue Napoléon 1851 à 1856, puis 1861: 18, rue du Lieutenant, puis 1866 à 1872 : 30, rue du Lieutenant à Laval

    Père de Benjamin Charles Pépin photographe à Brest. - Dos phot. : "PEPIN / Photographe / 30, rue du Lieutenant, 30 / LAVAL". - Mairé à Limoges en 1838.

     Soirces : Voignier. - Dos phot. - Registre de recensement Laval 1851,1856, 1861, 1866, 1872. - Acte de naissance de sa fille Laval 1851.

    Benjamin Charles Pépin

    Actif ca1870 à 1899

    Rue de Siam à Brest

    Fils du précédent.

     Sources : "Annuaire général et international de la photographie",1896 à 1899. - Voignier.


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  • [Le calvaire du Champ des Martyrs]. - Carte de visite sur papier albuminé, ca1860.

    Ferdinand Carlier

    1829-ap.1890 Actif 1859 à ca1890

    23, place Napoléon, 16, place Napoléon à Vannes, puis Paris 43, rue Saint-Paul en 1869, puis 5, passage Saint-Louis ca1871, 113, rue du Cherche Midi, 170 et 172, rue Saint-Antoine et 9, rue de Bagneux

    Membre S.F.P. 1859-1864. - Représentant de la Société Générale de Photosculpture. - Dos phot. : "F. Carlier" ou "Fd Carlier / Photographie photosculpture / 23, Place Napoléon, 23 / Vannes"

    Sources : Voignier. - http://sfp.photographie.com/asso/asso-Membres/asso-MembresXIX-C.html. - "Grand annuaire de Paris", 1884. – Photo


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