• « Hambye - l'abbaye »

                 J. Puel. - Positif rectangulaire sur papier «aristo» satiné, collé sur papier de Chine intermédiaire beige au centre d'une cuvette rectangulaire aux angles arrondis d'un carton support blanc rectangulaire. - Trace d'humidité sur le carton support. - Signature au crayon sous l'angle inférieur gauche de la photographie. - Titre au crayon sur le carton support de la main de l'auteur. - Format photo : 16,4 x 9,3 cm. - Format papier intermédiaire : 17,1 x 10 cm. - Format carton support : 24 x 14,9 cm. - Négatif d'origine sur plaque de verre au gélatino-bromure d'argent.

                 La vue a été prise en plein été depuis les rives de la Sienne, sous un éclairage latéral droit en direction de l'est.

                Ici Puel joue dans sa composition avec les deux masses sombres des deux arbres des premiers plans, nous entraînant ainsi vers les ruines de l'abbaye à l'arrière-plan. Ces masses verticales sont contrariées par les lignes des berges verdoyantes et horizontales de la Sienne, où croissent les roseaux et autres plantes aquatiques, ainsi que par les lignes des haies et des toitures de chaume des bâtiments agricoles.

                Là encore un sujet à l'arrière-plan baigné de soleil, là encore un premier plan liquide où sont piégés les rayons du soleil, et enfin, comme pour la vue de Saint-Pair, une composition verticale renforcée par l'étroitesse du format de la photo. Toujours ce ciel solarisé sans nuage que la lenteur de l'émulsion ne permet pas de fixer et des valeurs contrastées.

               Cette vue a été éditée en carte postale avant la première guerre mondiale sous l'intitulé : «3 Abbaye d'Hambye (Vue prise de la rivière)»[2].


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  • « Abbaye de la Lucerne - l'aqueduc »

                 Cliché J. Puel. - Positif rectangulaire sur papier «aristo» satiné, collé sur papier de Chine intermédiaire beige, lui-même collé au centre d'une cuvette rectangulaire aux angles arrondis d'un carton support blanc rectangulaire. - Signature au crayon sur le carton support sous l'angle inférieur gauche de la photographie. - Titre au crayon sur le carton support par l'auteur. - Format photo : 11,5 x 16,3 cm. - Format papier intermédiaire : 12 x 17 cm. - Format carton support : 17,9 x 23,9 cm. - Négatif d'origine sur plaque de verre au gélatino-bromure d'argent.

                 Vue de l'abbaye au début de l'automne , comme la précédente photographie, car les rosiers fleurissent encore, mais peu, et les poiriers en espalier portent des fruits bien rebondis. La photographie a été prise en direction de l'ouest.

                Toutes les lignes de la composition convergent sur un arbre qui jouxte l'abbaye à l'arrière-plan : les lignes de l'allée et de l'aqueduc sont contrebalancées par la succession des ouvertures dans l'aqueduc ainsi que ses deux contreforts. Rythme dans les formes et les nuances  par l'écho que le clocher clair de l'abbatiale renvoie au sapin sombre à gauche, repris en plus petit par l'arbre intermédiaire, et en plus petit encore par les tiges des rosiers et leurs tuteurs.

                Un ciel sans nuage et un éclairage latéral gauche inondent l'aqueduc de soleil tout en gardant des contrastes très doux.

                La photographie fut malencontreusement pliée dans l'angle supérieur gauche, ce qui a pour conséquence de laisser une éraflure assez disgracieuse due au craquement de l'émulsion et de son vernis.

               Il existe, de cette image, une édition en carte postale : «5 ABBAYE DE LA LUCERNE. - Ancien aqueduc» , qui apparaît dans les trois fascicules du Syndicat d’Initiative de 1908 , 1910 et 1913, mais inversée.


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  • « Château de Chanteloup »

                Cliché J. Puel. - Positif rectangulaire sur papier «aristo» satiné, collé sur papier de Chine intermédiaire beige, lui-même collé au centre d'une cuvette rectangulaire aux angles arrondis d'un carton support blanc rectangulaire. - Signature au crayon sous l'angle inférieur gauche de la photographie. - Titre au crayon sur le carton support de la main de l'auteur. - Format photo : 11,3 x 16,2 cm. - Format papier intermédiaire : 12 x 17 cm. - Format carton support : 17,9 x 24 cm. - Négatif d'origine sur plaque de verre au gélatino-bromure d'argent.

                 Photographie printanière de l'arrière du château de Chanteloup qui est éclairé latéralement de la gauche. Le soleil se reflète sur l'eau des douves et scintille sur les rides que le vent crée sur cette surface limpide. Les masses sombres des arbres contrebalancent les grands espaces clairs du ciel sans nuage. L'espace aqueux du premier plan isole le château d'une végétation abondante qui aurait étouffé l'architecture. Ce tirage est soigné, bien contrasté, chaque détail apparaît nettement, les vaguelettes de l'eau des fossés, les branches des arbres dénudés.

                Puel n'a pas jugé utile de tirer le négatif entier, il manque 1,5 cm. à gauche et 0,5 cm. à droite, 0,5 cm. en haut et 0,4 cm. en bas. Ce manque plus important à gauche est dû à la masse sombre des arbres qui aurait été trop importante par rapport au reste de l'image et aurait déséquilibré l'ensemble. Il a donc légèrement recadré sa photo car un retirage, d'après le négatif original, de 1929 (ou 1930?) de Serrand montre l'image entière(VI/41), et sur les bords apparaissent des imperfections ; il en subsiste une dans l'angle inférieur gauche due à un mauvais étalement de la gélatine sur la plaque de verre, cela enfin lui permet de recadrer au plus serré sa composition et d'équilibrer les masses claires par les sombres. Ce retirage est sur un papier argentique très brillant sans souci de présentation sur un carton support. La photographie est nue avec au dos le tampon humide rond de Serrand portant ces mentions : SERRAND PHOTO / GRANVILLE / (Manche). Le retirage est trop contrasté et mange de ce fait tous les détails délicats de ce paysage que Puel avait si bien rendus. En outre Serrand tire le négatif entier sans prendre garde à l'effet esthétique de l'ensemble et laisse apparaître les petites imperfections du développement de la plaque négative, surtout sur le bord latéral droit et les deux angles inférieurs de l'image.

               Là où Puel avait une recherche esthétique, une volonté artistique du rendu de son image, Serrand rend une image «commerciale», plate, sans aucune originalité, si ce n'est l'angle de prise de vue qui était l'oeuvre de Puel.

                Un autre cliché, de la façade la plus belle du château, a été fait, peut-être le même jour, et la seule trace qu'il nous en reste est sa reproduction dans l'ouvrage de Jean de Foville et Auguste Le Sourd intitulé «Les châteaux de France»[1].

                Ce cliché apparaît sous forme ovale, comme nous l'avons vu, dans le dépliant vert du Syndicat d'Initiative de 1929 et signé J. Puel (N°5), et dans le dépliant rouge mais signé Serrand. Il figure aussi p.21 du fascicule «Granville Monaco du Nord» de 1931 sous forme rectangulaire avec la même présentation que le tirage original connu de Puel.

                            Enfin ce cliché n'existe pas, à ma connaissance, sous forme de carte postale phototypique.


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